mercredi 10 avril 2013

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi


     Souvent la vie s’amuse.

    Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
     Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue… Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…


     Difficile de quitter des personnages qu'on a temps aimer... Ce troisième tome est pour moi réussi, aussi bien que le deuxième. Les cent premières pages sont un peu longues mais après on se laisse happer par l'histoire et l'on retrouve avec plaisir Joséphine, Shirley, Gary, Zoé, Hortense et tous les autres. J'ai des idées de titres pour la suite : "Les éléphants sont moins rosses qu'on ne le pense", "Les hippopotames rêvent de ballerines en tutu"...
     Bref, cette saga est excellente, un vrai plaisir de la lire, cela détend, et ça renvoie aussi à pas mal de choses intimes… Chacun peut se retrouver dans un de ces personnages ou plusieurs d'ailleurs !
Je l'ai déjà fait pour les précédents tomes, je me répète, mais je vous en conseille vivement la lecture !



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